Pouvons-nous toujours vanter les mérites des progrès apportés par l’humain ? Durant la guerre d’Algérie, la “gégène” était le nom donné au générateur électrique utilisé pour la torture sur les résistants algériens. Georges Garié en condamne l’usage à travers son poème “Progrès”.
Entre 1956 et 1957, Georges Garié est appelé en Algérie, dans le cadre de son service militaire en Kabylie. Un demi-siècle plus tard, il écrit des poèmes qui lui servent de thérapie et de support afin de témoigner auprès des plus jeunes de sa région : l’Occitanie. Afin de transmettre au mieux ses écritures et, par là, ses mémoires, nous avons décidé de réciter et d’illustrer ses poèmes afin d’obtenir un rendu vidéo. Après le premier poème “Le sang de la Toussaint”, le poème “Progrès” condamne ceux qui ont fait usage de la “gégène”, torture à l’électricité lors des interrogatoires des “fellaghas” (nom donné aux résistants algériens).